Pendant de nombreuses années, la responsabilité du développement professionnel d’un employé incombait à son responsable hiérarchique. Mais le rapport de Cornerstone – « À vos marques ! Prêts ? Grandissez ! Les fondements de la mobilité de talents à fort impact » – présente les alternatives qui s'offrent au travailleur, aux entretiens de développement avec son manager. Il peut explorer lui-même les opportunités : postes vacants, projets, formations, etc.
Une histoire vraie
Une équipe RH d’une entreprise du secteur de la santé comptant 7 000 employés traitait les données de candidats recueillies via son site de recrutement, lorsque son système d'enregistrement RH a affiché une erreur : un numéro de sécurité sociale correspondant à celui d’un employé existant.
Après enquête, il s’est avéré qu’il ne s’agissait ni d’une usurpation d’identité ni d’une fraude, mais d’un stratagème pour contourner une politique de l’entreprise. Les collaborateurs actuels consultaient le site de recrutement externe de l’entreprise de soins de santé à la recherche d’autres emplois et, lorsqu’ils en trouvaient un, ils postulaient sur ce site externe en utilisant une variante de leur nom (John pour Jonathan, Suzie pour Suzanne, etc.). Tout cela résultait d'une politique de l’entreprise : les employés devaient obtenir l’accord de leur manager avant de pouvoir chercher d’autres emplois dans le système.
Les collaborateurs ont trouvé une solution créative pour satisfaire leurs ambitions personnelles, mais l’entreprise s’est rendu compte qu’elle devait revoir ses politiques pour répondre, en temps voulu et de manière appropriée, aux préoccupations des collaborateurs concernant leur progression de carrière.